SPOILER ALERT
Critique: 50 nuances plus sombres

Une seule nuance : pâle
Le jour de la St-Valentin. Un après-midi au cinoche. Une salle pleine. Une bande-annonce qui promet un thriller intrigant agencé à des scènes torrides et passionnées : 50 nuances plus sombres.

Le film commence avec la nouvelle job et le nouveau boss. Tout de suite, on voit qu’il est louche. Pas beaucoup de suspense. On comprend qu’ils se sont quittés, mais qu’ils reviendront vite ensemble sinon il n’y aurait pas de film.
Il revient. Il fait des promesses. Il a un beau chest (qui lui est interdit de toucher), des bras musclés et une barbe. Elle aime ça la barbe. Ça pique un peu. Il est possessif. Ça va de surprise en surprise.

Quelques scènes d’érotisme. Raté. Pas de passion. Aucune émotion intense. Juste quelques jouets qui finissent tous par le missionnaire. Décevant. Malaise dans la salle? Non. Juste. Décevant.
Flash-back de l’enfance de Grey. Quelques larmes parce qu’on voit un enfant. Un enfant, ça fait toujours pleurer.

L’épisode de l’hélicoptère! Ah! Il faut que vous sachiez : ÇA À CHIER!!! Ahahahahh. C’est juste ; irréaliste, laid et incohérent. Il revient de cette incroyable aventure et tout ça finit par une demande en mariage incongrue. Vraiment. Il faut le voir pour le croire.

Au moins, la musique était bonne. Et au bon moment. Cet après-midi en amoureux fut tout de même irremplaçable. Vous devez aller le voir pour rire. Mais allez-y les mardis «moins chers» où attendez qu’il sorte parce qu’au contraire du preview, c’est un rêve irréaliste, passif, prévisible mal agencé à des scènes de froides amourettes.

mamansansmascara